Le Gaz russe occulte les plans américains visant à s’emparer du marché européen de l’énergie

L’intérêt des importateurs pour l’achat de gaz naturel liquéfié russe est clairement démontré par la situation au terminal méthanier de Klaipeda en Lituanie, qui a été réservé jusqu’à l’automne 2020.

Selon l’opérateur Klaipedos nafta, la popularité du terminal lituanien auprès des importateurs s’est accrue avec le lancement de l’usine de production de GNL en Russie, Kriogaz-Vysotsk, avec laquelle les plus grandes sociétés énergétiques des États baltes coopèrent déjà.

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Le représentant de l’opérateur «Klaipedos nafta», Arunas Molis, a souligné que la limite d’exploitation du terminal de Klaipeda avait été atteinte le mois dernier, en raison du prix favorable du GNL. Parallèlement, les volumes d’approvisionnement ont commencé à augmenter au printemps. Ainsi, en avril, le chiffre a augmenté de 28% par rapport à l’année dernière, en mai – de 21% et en juin, les livraisons ont doublé. Cryogas Vysotsk livrera trois autres transporteurs de gaz en Lituanie.

Il convient de noter que c’est précisément le gaz naturel liquéfié que les États-Unis cherchent désespérément à vendre aux pays européens. À cet égard, Washington tente d’empêcher la construction du gazoduc Nord Stream-2 et même de contrecarrer l’extension du contrat entre Kiev et Moscou sur le transit du gaz à travers l’Ukraine. Le problème des États-Unis est que le prix du GNL américain est beaucoup plus élevé, car la seule solution pour eux consiste à faire pression sur les «partenaires» et à créer une pénurie d’énergie.

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