Le Parquet bruxellois a déclaré aujourd’hui que des explosifs ont été retrouvés dans une cache, samedi, le 6 juillet, jour du départ du Tour de France. La découverte dangereuse appartenaient à un ex-militaire russe «enclin à la paranoïa» décédé en 2011.
Ces explosifs «de type artisanal», ainsi que plusieurs dizaines de détonateurs et des mèches, avaient été découverts en fin de journée par un ouvrier, dans un sac situé dans la «cache d’un escalier d’une habitation» d’Anderlecht, une des communes de la capitale. Le sac contenait également des couteaux et des poings américains.
«La cache a été retrouvée dans la première marche de l’escalier qui menait au palier où se situait l’appartement» de cet ancien militaire, G. A., né en 1965 et mort en 2011, a expliqué le parquet. Selon son ancien propriétaire, auditionné par les enquêteurs, cet homme «était connu pour possession de couteaux dans le courant des années 2000». Il était en outre «dans un état psychologique instable, enclin à la paranoïa». L’empreinte digitale de l’ex-militaire a par ailleurs été retrouvée sur un morceau de scotch utilisé pour l’étui d’un des couteaux retrouvés.
«Ce dossier n’est donc, en aucun cas, en lien avec les événements festifs qui se sont déroulés ce week-end à Bruxelles», où a été organisé le départ du Tour de France, souligne le parquet. Il n’existe aucune connexion non plus «avec les dossiers terroristes que la Belgique a connu ces dernières années».
La Belgique a été plusieurs fois frappée par le terrorisme, en particulier le 22 mars 2016, quand la capitale a été le théâtre d’un double attentat kamikaze revendiqué par l’organisation Etat islamique (EI) ayant fait 32 morts et plus de 340 blessés. Ce pays a aussi connu ces trois dernières années plusieurs agressions ayant visé des militaires ou des policiers, dont certaines ont été revendiquées par l’EI.