François de Rugy ne pense pas à sa démission

François de Rugy s’est montré clair. « Je n’ai absolument pas de raison de démissionner », a déclaré, vendredi, le ministre de la Transition écologique, au centre d’une polémique sur des dîners fastueux dans son ministère et des travaux, ainsi qu’un logement près de Nantes.

« Je l’ai dit au Premier ministre qui ne me l’a absolument pas demandé », a ajouté sur BFM TV/RMC François de Rugy, reçu jeudi à Matignon, en précisant avoir reçu mercredi le « soutien » du président Emmanuel Macron. « Forcément, on peut penser à en fait tout abandonner » quand « on est attaqué matin, midi et soir », a-t-il ajouté. Mais « je ne le ferai pas, car je suis très en colère quand je lis un article qui prétend que j’occupe un logement social », s’est-il défendu, au bord des larmes.

« Jamais de toute ma vie, je n’ai demandé un logement social. J’ai loué un logement suite à une séparation. Je n’ai jamais profité indûment d’un logement social », a-t-il fait valoir, se disant « victime d’une tricherie » de la part de son agence ou de son propriétaire. « Il y a une machine qui est lancée pour m’attaquer. […] Il va encore y avoir d’autres attaques, forcément, puisque maintenant on en est à inventer des choses », a déclaré le ministre. « Non, je ne lâcherai pas, je suis très en colère, je suis très en colère contre les mensonges », s’est défendu avec véhémence François de Rugy.

Le ministre a dit qu’il « envisage[ait] deux choses » : « qu’on demande une enquête sur l’agence immobilière » qui lui a loué un logement à Orvault près de Nantes, qui serait un « logement social préférentiel », selon le site d’information Mediapart, et « porter plainte pour dénonciation calomnieuse contre maintenant, dorénavant, tous les articles » comprenant des « mensonges ».

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