Heurts sur les Champs-Élysées à l’issue du défilé du 14-Juillet

Des heurts ont éclaté sur les Champs-Élysées, dimanche, entre les forces de l’ordre et plusieurs dizaines de manifestants, à l’issue du défilé militaire du 14-Juillet. Au moins 175 personnes ont été interpellées dans la capitale.

Face-à-face tendu, dimanche 14 juillet, entre les forces de l’ordre et plusieurs dizaines de personnes qui manifestaient dans l’après-midi sur les Champs-Élysées, laissant craindre encore des débordements en fin de journée, en marge du feu d’artifice.

Dimanche après-midi, à l’issue du traditionnel défilé militaire, des manifestants ont occupé le haut de l’avenue, ouverte au public, et ont mis à terre au milieu de la chaussée les nombreuses barrières métalliques qui avaient été utilisées pour limiter les déplacements des spectateurs pour le défilé militaire. Des poubelles ont été incendiées. Près de 200 casseurs ont bloqué pendant quelques heures les Champs-Élysées, incendiant des poubelles et toilettes de chantier, selon la police.

Un bilan dressé dimanche en fin de journée par la préfecture de police de Paris, fait état de 175 personnes interpellées dans la capitale, pour port d’arme prohibé, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, détérioration de biens privés ou encore manifestation non déclarée.

Parmi les personnes interpellées, se trouvaient des figures connues des Gilets jaunes comme Eric Drouet, selon une source policière, ainsi que Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, selon le parquet de Paris. Ce dernier a été placé en garde à vue pour rébellion.

La préfecture avait interdit tout rassemblement de personnes se réclamant de ce mouvement autour de l’avenue des Champs-Élysées, de la place de la Concorde, du musée du Louvre, des Invalides, du Trocadéro et de la Tour Eiffel.

Les forces de l’ordre ont eu recours, à plusieurs reprises, aux tirs de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, dont certains avaient le visage dissimulé sous un foulard, un masque ou une capuche.

Avec AFP