Le sénateur des Bouches-du-Rhône et candidat RN à la mairie de Marseille, Stéphane Ravier, a critiqué le grand nombre de drapeaux algériens dans les rues de la ville après la demi-finale de la CAN. Selon lui, «en France, on fait comme les Français».
Invité ce matin, lundi 15 juillet, de BFMTV-RMC, le candidat RN à la mairie de Marseille et sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier, est revenu sur les échauffourées qui ont éclaté dans plusieurs villes de France après la qualification de l’Algérie pour la finale de la CAN, dimanche soir.
Le politicien s’est indigné de l’omniprésence de drapeaux algériens lors des célébrations de cette victoire.
«Moi, maire de Marseille, j’aurais pris un arrêté municipal pour interdire les drapeaux algériens dans les rues de la ville, parce qu’en France, on fait comme les Français, à Rome, on fait comme les Romains», a-t-il dit.
Stéphane Ravier (RN): "Moi, maire de Marseille, j'aurais interdit les drapeaux algériens en ville" #BourdinDirect pic.twitter.com/T4yqLnvBgC
— BFMTV (@BFMTV) July 15, 2019
Selon Stéphane Ravier, «les Français qui aiment la France et qui supportent l’équipe nationale ne portent que ce maillot. Ils ne brandissent que le drapeau français», alors qu’hier il n’a «constaté qu’il n’y avait que le drapeau algérien».
«À l’issue de manifestations sportives qui devraient être suivies de moments de fête, on constate que ce n’est pas la fête qui prend le dessus, mais la violence. Et tout ça est exacerbé par un sentiment national qui n’est pas le nôtre et qui relève de la provocation», a poursuivi l’élu RN.
Tensions après la demi-finale
La qualification de l’équipe de football d’Algérie pour la finale de la CAN a été émaillée de multiples incidents dans nombreuses villes françaises. À Paris, Lyon et Marseille, des supporteurs sont descendus dans les rues pour célébrer l’événement, mais la liesse populaire a viré aux débordements.Au total, 282 personnes ont été interpellées dimanche soir lors des heurts survenus dans plusieurs villes de France en marge des célébrations de la qualification de l’Algérie pour la finale de la CAN, a annoncé lundi 15 juillet le ministère de l’Intérieur. Sur ces 282 personnes, 249 ont été placées en garde à vue, selon un bilan du ministère réalisé à 6h.