Après la Chine en 2018, la Malaisie au mois de mai et les Philippines le mois dernier, c’est au tour de l’Indonésie et du Cambodge de retourner à l’envoyeur plusieurs tonnes de déchets plastiques.
Le Cambodge a en effet annoncé le renvoi de 1 600 tonnes de déchets plastiques illégaux vers les États-Unis et le Canada, dernier exemple de fronde des pays « poubelles » d’Asie contre les puissances occidentales.
« Le Cambodge n’est pas une poubelle », commente Neth Pheaktra, porte-parole du ministère de l’Environnement, « les autorités sont en train de vérifier les procédures pour renvoyer ces produits-là d’où ils viennent ».
Environ 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). Et l’essentiel finit dans des décharges ou dans les océans, générant une pollution que la communauté internationale est actuellement incapable de gérer.
La Chine a longtemps accepté les déchets plastiques du monde entier, avant de cesser soudainement l’an passé. Plusieurs pays d’Asie du Sud-Est qui s’étaient placés sur le créneau laissé vacant par Pékin sont en train de renoncer.