Le pétrolier britannique Stena Impero confisqué par les autorités iraniennes vendredi 19 juillet avec 23 marins à bord a été impliqué dans un incident avec un bateau de pêche, selon l’agence de presse iranienne Fars.
Le pétrolier britannique Stena Impero saisi dans le détroit d’Ormuz vendredi 19 juillet a été impliqué dans un incident avec un bateau de pêche, a annoncé l’agence de presse iranienne Fars en se référant à un responsable.
«Il a été impliqué dans un incident avec un bateau de pêche iranien […]. Lorsque le bateau a lancé un appel de détresse, le navire battant pavillon britannique l’a ignoré», a déclaré le chef de l’Organisation des ports et de la marine de la province d’Hormozgan (sud du pays).
L’équipage, composé de 23 marins, se trouve désormais au port de Bandar Abbas et restera à bord du pétrolier jusqu’à la fin de l’enquête, précise l’agence.
Non-respect du code maritime
Le pétrolier britannique Stena Impero a été arraisonné vendredi par les Gardiens de la révolution dans le détroit d’Ormuz pour «non-respect du code maritime international».
Selon un communiqué de l’organisation paramilitaire, le pétrolier a été arraisonné à la demande des autorités maritimes de la province iranienne d’Hormozgan.
Le Stena Impero a été confisqué quelques heures après la décision de la Cour suprême de Gibraltar de prolonger pour 30 jours l’immobilisation du Grace 1, un pétrolier iranien qui avait été saisi par des patrouilleurs britanniques au large de ce territoire britannique le 4 juillet, sur consigne des États-Unis.
Les arraisonnements se suivent
Début juillet, la police et les douanes de Gibraltar, assistées par un détachement de Royal Marines britanniques ont arraisonné un pétrolier iranien. En réaction, Téhéran a dénoncé «un acte de piraterie». Le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, avait notamment promis que l’Iran y répondrait «au moment et à l’endroit opportuns», sans donner plus de précisions.Jeudi 18 juillet, l’agence iranienne Tasnim a annoncé que le corps des Gardiens de la révolution islamique avait arraisonné un navire étranger qui se livrait à de la contrebande de pétrole dans le golfe Persique le 14 juillet. Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a plus tard précisé qu’il ne s’agissait pas d’un pétrolier, mais d’un petit navire capable de transporter près d’un million de litres de pétrole.