Donald Trump a appelé le Premier ministre suédois pour évoquer le cas du rappeur soupçonné d’agression et détenu en Suède

Donald Trump a appelé le Premier ministre suédois pour évoquer le cas du rappeur soupçonné d’agression et détenu en Suède. Le Président américain s’est dit prêt à se porter «personnellement garant pour sa remise en liberté sous caution ou toute alternative».

Donald Trump a affirmé samedi 20 juillet qu’il était prêt à se porter «personnellement» garant du rappeur américain ASAP Rocky, détenu en Suède, et qu’il l’avait fait savoir au Premier ministre suédois.

«Je viens d’avoir un très bon appel téléphonique avec le Premier ministre suédois Stefan Löfven qui m’a assuré que le citoyen américain ASAP Rocky serait traité équitablement», a écrit le Président américain sur Twitter.

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1152577020594917376

«Je lui ai assuré qu’ASAP ne risquait pas de fuir et j’ai offert de me porter personnellement garant pour sa remise en liberté sous caution ou toute alternative», a-t-il ajouté. 

«Nos équipes vont continuer à se parler, et nous avons convenu de rediscuter dans 48 heures!», a précisé Donald Trump.

Selon un porte-parole du Premier ministre suédois Stefan Löfven, la conversation, «amicale et respectueuse», a duré une vingtaine de minutes, au cours desquelles il a rappelé au locataire de la Maison Blanche que la justice de son pays était indépendante de l’exécutif.

«Tous les citoyens sont égaux devant la loi, et le gouvernement n’a ni le pouvoir ni l’intention d’essayer d’influer sur la procédure judiciaire» visant ASAP Rocky, a indiqué Toni Eriksson dans un communiqué transmis à l’AFP.

En prison en Suèd suite à une altercation

ASAP Rocky, 30 ans, de son vrai nom Rakim Mayers, est soupçonné d’agression après une rixe le 30 juin à Stockholm. Il a été placé en garde à vue le 3 juillet dans la capitale suédoise à l’issue d’un concert, avec trois autres personnes.

Un tribunal a ensuite souligné qu’il présentait «un risque de fuite» et un procureur a demandé vendredi 19 juillet son maintien en détention jusqu’au 25 juillet. Il encourt jusqu’à deux ans de prison.

Sa situation est revenue aux oreilles de Donald Trump, à qui la vedette de téléréalité Kim Kardashian, qui a été plusieurs fois reçue à la Maison-Blanche, a demandé d’intervenir.

Des milliers de personnes ont signé une pétition sur internet #JusticeForRocky appelant à sa libération.