L’économie britannique est à l’arrêt, estime l’institut d’études économiques britannique NIESR qui chiffre à 25% la probabilité qu’elle bascule dans la récession du fait d’une crise du Brexit qui se prolonge.
L’institut national de recherche économique et sociale souligne que les risques pour la croissance sont «lourdement orientés à la baisse» alors qu’il estime à 40% la probabilité d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord.
Boris Johnson, favori pour prendre la tête cette semaine du Parti conservateur et devenir le prochain Premier ministre, a dit qu’il accélèrerait les préparatifs en vue d’une sortie sans accord afin de forcer l’UE à amender le compromis de divorce négocié par la Première ministre Theresa May et désavoué par le parlement britannique à trois reprises.
Le NIESR a déjà estimé que l’économie britannique s’était contractée au deuxième semestre. Un nouveau trimestre de contraction correspondrait techniquement à une récession, la première depuis la grande crise financière de 2008 – 2009.