En s’appuyant sur des recherches de centres scientifiques russes, l’Agence spatiale européenne a publié des données révélant la position de satellites américains placés en orbite géostationnaire. Ces derniers étaient destinés à collecter des informations sur des objets spatiaux.
Les positions de satellites espions américains ont été révélées dans un document de l’Agence spatiale européenne, laquelle s’est basée sur des données russes.
Ce document donne ainsi un aperçu de la position des objets localisés sur orbite géostationnaire (l’orbite circulaire située à 35.786 km d’altitude).Le recensement inclut 1.638 objets, dont 529 sont des satellites dirigés et d’autres sont des engins spatiaux inutilisables ainsi que des étages orbitaux de lanceurs hors service.
Les données sur la position orbitale des objets sont fournies par la société internationale Vimpel, l’Institut de mathématiques appliquées Keldych de l’Académie des sciences de Russie et par le Centre de recherche astronomique. Les paramètres des orbites ne sont pourtant pas publiés par les forces aériennes des États-Unis.
En particulier, le recensement porte sur la position des satellites secrets américains GSSAP, Orion, Mercury et CLIO. Selon des sources variées, les GSSAP sont destinés à explorer l’orbite géostationnaire en utilisant des capteurs électro-optiques pour collecter les données sur des objets spatiaux tandis que les Orion, Mercury et CLIO sont conçus pour l’espionnage des transmissions et l’interception de la télémétrie des missiles.Dans le rapport sur les systèmes de défense spatiale du monde publié en avril par Secure World Foundation, il était indiqué que des satellites espions militaires américains GSSAP avaient été détectés sur orbite géostationnaire près des engins russes et chinois afin de les inspecter.