De tristes conclusions pour l’OTAN à cause de la fourniture des S-400 à la Turquie

Les tentatives de Washington pour faire pression sur Ankara et l’obliger à abandonner l’achat des systèmes de missiles anti-aériens russes S-400 « Triumph » n’ont pas été couronnées de succès. La seule chose à laquelle les États-Unis sont parvenus à l’heure actuelle est une crise de plus en plus grave dans les relations avec la Turquie, qui a de graves conséquences.

Ceci est indiqué dans le matériel de la publication “The Washington Post”.

Le premier fait déjà reconnu par les experts est que la présence de systèmes de défense aérienne russes peut servir à révéler les secrets de l’OTAN. Par exemple, Washington a souligné à plusieurs reprises que les chasseurs F-35 « ne cadraient pas » avec le déploiement de systèmes de défense antiaériens russes, qui peuvent être utilisés pour obtenir des informations sur les caractéristiques de l’avion. Dans ce contexte, l’ultimatum lancé à la Turquie est justifié, mais il n’a pas du tout résolu la situation et a conduit au résultat tragique suivant pour l’OTAN.

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Comme indiqué dans la publication, même Israël, n’étant pas membre de l’Alliance de l’Atlantique Nord, a exprimé ses doutes quant à la fiabilité de la Turquie en tant qu’alliée. En effet, les livraisons du S-400 peuvent devenir le terrain du retrait du pays du bloc militaire. Les rédacteurs en chef ont rappelé que, par le passé, Ankara avait déjà tenté de lancer une telle manipulation alors qu’en 2013, elle allait acheter des systèmes de missiles chinois FT-2000. Deux ans plus tard, Ankara a annulé l’accord, mais ils ont clairement fait savoir qu’ils étaient mécontents de la dépendance de la Turquie à l’égard de ses « partenaires ».

Pour Washington, cette approche ressemble à une tentative de coopération avec ses alliés et ses adversaires stratégiques. En outre, la situation, comme le souligne l’article, démontre « le manque d’hégémonie et de contrôle des membres de l’OTAN par les États-Unis ». À cet égard, la Maison Blanche n’a pas exclu le fait qu’un jour la Turquie devra choisir entre l’OTAN et la Fédération de Russie.

Enfin, le troisième aspect de la situation actuelle est que l’ultimatum des États-Unis n’est peut-être pas à leur avantage et que la Turquie optera pour un rapprochement décisif avec la Russie, d’autant plus que Moscou a même proposé à Ankara de remplacer les F-35 américains par des Su-35. Si cela se produit, il devient difficile d’imaginer de nouvelles relations de la Turquie avec l’OTAN.

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