Le commandement américain des opérations spéciales a ordonné le retour d’urgence d’un peloton du commando d’élite Navy SEAL, expliquant cette mesure par une détérioration de la discipline. Selon un haut responsable anonyme, il est question d’un viol commis en consommant de l’alcool.
Le commandement des opérations spéciales des États-Unis (USSOCOM) a annoncé via Twitter l’évacuation d’Irak d’un peloton de la force spéciale de la Marine, Navy SEAL, en raison de son comportement.
«Le commandant de la Force opérationnelle de l’opération Inherent Resolve (en Irak) a ordonné le redéploiement rapide d’un peloton de la SEAL Team à San Diego en raison d’une détérioration apparente du bon ordre et de la discipline au sein de l’équipe pendant les périodes non opérationnelles», a communiqué l’USSOCOM.
The commander of the Special Operations Joint Task Force Operation Inherent Resolve (in Iraq) ordered the early redeployment of a SEAL Team platoon to San Diego due to a perceived deterioration of good order and discipline within the team during non-operational periods.
— USSOCOM (@USSOCOM) July 24, 2019
Le commandement a ajouté que les manquements à la discipline faisaient l’objet d’une enquête approfondie.
D’autres détails n’ont pas été révélés. Pourtant, un haut responsable proche du dossier a déclaré au New York Times que la Marine enquêtait sur des informations selon lesquelles une unité, le peloton Foxtrot de l’équipe SEAL 7, avait organisé une fête le 4 juillet au cours de laquelle certains membres auraient consommé de l’alcool en dépit de la réglementation. Un supérieur de la section aurait de plus violé une femme militaire rattachée au peloton.
Selon le journal, Jeremiah Sullivan, un avocat civil représentant l’un des SEAL, a confirmé qu’il y avait une enquête sur des informations faisant état d’agressions sexuelles et de consommation non autorisée d’alcool.«Il y a eu des allégations d’actes répréhensibles et le commandant a ouvert une enquête, qui est toujours en cours», a déclaré Ken McGraw, porte-parole du Commandement des opérations spéciales cité par le New York Times.
«Après le début de l’enquête, le commandant a perdu confiance en la capacité de la section d’accomplir la mission et a ordonné son redéploiement», a-t-il ajouté.