Les États-Unis n’ont pas de raisons de ne pas avoir de bonnes relations avec la Russie, mais celles-ci ont subi l’impact de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller, selon Donald Trump.
Le Président des États-Unis a de nouveau attaqué les démocrates et Robert Mueller, le procureur spécial chargé de l’enquête sur l’ingérence présumée de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016, cette enquête ayant nui aux relations entre les deux pays.
«Nous l’avons observé pendant deux ans et demi. C’est le meilleur de ce qu’ils [les démocrates, ndlr] ont. C’est honteux. Le monde entier rit à leurs dépens. Malheureusement, c’est mauvais pour notre pays. C’est mauvais pour nos relations avec d’autres pays, la Russie comprise. Il n’y a pas de raisons de ne pas avoir de bonnes relations avec la Russie. Il n’y a pas de raisons de ne pas avoir de bonnes relations avec d’autres pays», a-t-il déclaré aux journalistes.
Le locataire de la Maison-Blanche a beau affirmer que les relations avec Moscou devraient être bonnes, depuis le début de son mandat, les États-Unis ont adopté de nombreuses sanctions et ont procédé à des expulsions massives de diplomates.
Traité FNI et Nord Stream 2
Le 2 août prochain, les États-Unis comptent sortir du traité FNI sur les missiles à courte et moyenne portée, mais Washington n’a pas encore énoncé sa position sur un autre document fondamental en matière de stabilité stratégique, à savoir le traité New Start de réduction des armes stratégiques qui expire début 2021.
Plus encore, les États-Unis font pression sur différents pays, les forçant à renoncer aux achats d’armes russes. Ils s’opposent avec vigueur à la construction du gazoduc Nord Stream 2.
L’enquête de Mueller
Pendant environ deux ans, Robert Mueller a enquêté sur la prétendue ingérence de la Russie dans l’élection américaine de 2016, ainsi que sur les liens présumés entre Donald Trump et la Russie. Ces allégations ont été à plusieurs reprises démenties à la fois par le Kremlin et par la Maison-Blanche.À l’issue de sa longue enquête, le procureur a conclu qu’il n’y avait pas eu d’entente entre l’équipe de campagne de Donald Trump et Moscou.
Moscou, tout au début de cette enquête, avait à plusieurs reprises démenti toute ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays ainsi que toute tentative d’exercer une influence sur les processus électoraux. Le porte-parole du Kremlin avait qualifié ces allégations d’«absolument infondées».