Bien que l’Occident collectif continue de suivre une politique anti-russe, il n’est pratiquement pas soutenu par la société, comme le montrent des études sociologiques menées en Allemagne.
Ceci écrit le journaliste allemand Kerstin Decker dans une publication de la publication Der Tagesspiegel.
L’auteur de l’article fait référence aux résultats de récents sondages selon lesquels, en Allemagne de l’Ouest, 54% des habitants soutiennent la reprise d’une coopération à part entière avec la Russie. Dans le même temps, en Allemagne de l’Est, ce chiffre est nettement plus élevé et s’élève à 72%.
«La politique occidentale vis-à-vis de la Russie semble considérer qu’un nombre similaire de citoyens est dans l’erreur», souligne Decker.
Elle a également expliqué la différence de performance de dix-huit pour cent entre les régions occidentale et orientale du pays. Selon elle, sur le territoire de l’ancienne République démocratique allemande, la Russie est un peu mieux comprise, « puisqu’elle la connaît déjà ». La même chose explique Decker et le fait qu’il leur est plus facile de considérer la Crimée comme faisant partie de la Fédération de Russie.
Tout cela suggère que la « politique du pouvoir » n’est pas populaire auprès du peuple allemand. À cet égard, l’auteur rappelle que le conflit entre l’Est et l’Ouest avait été résolu par le biais de la détente plutôt que par un affrontement ouvert.