Échaudé par les campements sauvages de gens du voyage sur sa commune, le maire de Saubens, une petite commune près de Muret en Haute-Garonne, a décidé de s’y opposer en discutant avec eux et en leur expliquant que ce n’était pas possible de les accueillir. En guise de réponse, l’élu a été violenté.
Le 28 juillet, Jean-Marc Bergia, le maire de Saubens, près de Muret au sud de Toulouse, a été agressé par des gens du voyage alors qu’il voulait les empêcher de se rendre sur un terrain situé en zone inondable.
Dans une interview accordée à La Dépêche, le maire a avoué que ce qu’il a vécu était «complètement hallucinant».
«Dès que je me suis opposé à leurs manœuvres qui consistaient à combler le fossé avec des gravats et de la terre ramenés par eux, ils m’ont projeté à terre rapidement. Je me suis retrouvé dans le fossé, au milieu des gravats. J’ai essayé de remonter, mais ils m’ont replaqué au sol. Un véhicule qui avançait m’a même touché le mollet. J’étais immobilisé tout le temps de leur manœuvre pour que leurs véhicules pénètrent sur le terrain», a affirmé le maire de Saubens.
Le témoignage du maire a été également relayé par France 3 Occitanie:
Bien qu’aucune fracture ni entorse n’aient été signalées par les services médicaux, l’élu a confié avoir eu des «douleurs aux épaules, au thorax, plusieurs lésions de rapage».
Comme l’indiquent des médias locaux, le maire a été entendu plus tard, par les gendarmes de Muret et a porté plainte. Les gendarmes ont placé deux hommes en garde à vue. Un troisième a été entendu pour avoir créé un petit pont sur le fossé.