L’avion militaire libyen qui a atterri le lundi 22 juillet en Tunisie n’a pas subi de panne dans son système de guidage, a indiqué une source sécuritaire tunisienne «très haut placée» à RFI, précisant que le pilote a fait défection de l’Armée nationale libyenne dirigée par le maréchal Haftar, refusant d’attaquer Tripoli.
L’avion militaire libyen qui a atterri le lundi 22 juillet dans la région de Beni Ghezaiel, dans le gouvernorat de Médenine, en Tunisie, a déserté les forces de l’Armée nationale libyenne (ANL) dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, a indiqué une source sécuritaire tunisienne, «très haut placée», à Radio France International (RFI).
Contrairement aux explications avancées auparavant, la source a affirmé que l’avion, armé entre autres de missiles air-sol actifs, n’a pas subi de panne technique, mais que son pilote a fait défection, refusant d’exécuter les ordres de frapper Tripoli.