Un nouveau local de La République en marche a été vandalisée, cette fois-ci dans l’Oise. Carole Bureau-Bonnard a condamné ces dégradations qui ont pour but de dénoncer son vote de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada.
Dans la nuit du 28 au 29 juillet, la députée LREM de l’Oise Carole Bureau-Bonnard, qui s’était prononcée en faveur de ce traité de libre-échange, a vu sa permanence vandalisée.
La façade, la porte et les volets du bureau de la parlementaire ont été couverts de paille et d’œufs. En outre, une banderole noire a été accrochée devant la permanence affichant en lettre capitale le message «Merci Carole».
L’action a été revendiquée par des jeunes agriculteurs de l’Oise qui ont publié des photos sur leur compte Facebook, en affichant par là même leur désapprobation de l’Accord économique et commercial global (CETA).
Mme Bureau-Bonnard a dénoncé cet acte sur Twitter:
«Je ne pourrai jamais me résoudre à cette violence à l’encontre de la Démocratie. Ma porte a toujours été ouverte. Ma détermination à travailler au service de mes concitoyens reste plus que jamais intacte», a-t-elle écrit.
Plusieurs députés pro-CETA visés ailleurs en France
Depuis son adoption, plusieurs parlementaires qui se sont prononcés en faveur du traité de libre-échange entre l’UE et le Canada ont vu leurs permanences vandalisées.
Au total, une dizaine de permanences ont été prises pour cible, dont celles de Rémy Rebeyrotte (Saône-et-Loire) dès le lendemain du scrutin avec du fumier, de Jean-Baptiste Moreau à Guéret (Creuse), de Romain Grau à Perpignan, ou encore Barbara Bessot-Ballot à Vesoul (Haute-Saône). Un nouveau local de La République en marche a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi à Foix (Ariège), selon les informations de BFM TV.
Ratification du CETA
L’Assemblée nationale a approuvé mardi la ratification du CETA, avec 266 voix pour, 213 contre et 74 abstentions. Neuf députés LREM ont voté contre et 52 se sont abstenus.