Arrivé mardi soir dans la capitale nord-irlandaise, Boris Johnson avait aussitôt rencontré les représentants du Parti unioniste démocratique (DUP), dont dépend sa majorité parlementaire à Westminster.
À l’issue de cette rencontre, Arlene Foster, depuis 2015 à la tête du DUP, a rappelé avec force que Boris Johnson exigeait comme elle l’abandon du backstop, « défaut persistant et fondamental » de l’accord de Brexit.
Mercredi matin, l’un des députés du DUP, Jeffrey Donaldson, a également insisté sur la disparition de cette clause de sauvegarde mais n’a pas exclu un éventuel compromis qui s’appuierait sur une limitation dans le temps du backstop et sur d’autres « solutions pragmatiques ».