Les nouvelles sanctions antirusses introduites par les États-Unis en lien avec l’empoisonnement au Royaume-Uni de l’ex-espion Sergueï Skripal, traduisent la faillite totale de leurs tentatives de pression précédentes, selon la porte-parole de la diplomatie russe.
Dans un commentaire publié sur le site du ministère russe des Affaires étrangères, sa porte-parole, Maria Zakharova, a déclaré que les nouvelles sanctions imposées à la Russie indiquaient que les tentatives des États-Unis pour faire pression sur le pays avaient échoué.
«Chaque fois, Washington ne fait que démontrer son impuissance», a-t-elle indiqué. La diplomate a ajouté que les initiateurs de ces nouvelles sanctions avaient tenté nombre de mesures au cours de ces dernières années. En vain, les efforts visant à un changement de la politique extérieure du Kremlin ayant échoué.
Elle a signalé que l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille était une mise en scène et une provocation. Selon elle, la Russie a détruit depuis longtemps ses stocks d’armes chimiques, contrairement aux États-Unis «qui ne se hâtent pas de s’en séparer».
Mme Zakharova a noté que la Russie continuerait de développer son économie et sa défense, et ce malgré les sanctions.
Sanctions liées à l’affaire Skripal
Le Président des États-Unis avait précédemment introduit de nouvelles sanctions liées à l’utilisation présumée d’agents chimiques pour empoisonner l’ancien officier du renseignement militaire russe GRU Sergueï Skripal et sa fille Ioulia en mars 2018 à Salisbury. Selon les calculs du ministère russe des Affaires étrangères, les États-Unis ont introduit 72 fois des sanctions depuis 2011. Celles-ci dupliquent souvent des restrictions déjà adoptées.