Un instituteur marocain enseigne comment décapiter de jeunes touristes belges

Un instituteur marocain, âgé de 26 ans, a été interpellé par la police après avoir appelé sur Facebook à décapiter de jeunes touristes belges travaillant comme bénévoles dans le sud-ouest du pays en raison de leur tenue jugée légère, a annoncé un communiqué officiel.

Dans un communiqué publié sur son compte Facebook officiel, la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) marocaine a annoncé l’arrestation d’un instituteur marocain, âgé de 26 ans, ayant appelé au meurtre de jeunes bénévoles belges travaillant en shorts dans un village près de Taroudant, dans le sud-ouest du Maroc.

Par ailleurs, un député islamiste du Parti de la justice et du développement (PJD), au pouvoir au Maroc, a également dénoncé la légèreté de la tenue des jeunes filles.

Selon le communiqué de la DGSN, «le suspect a été arrêté dans la ville de Ksar El Kébir [dans le nord du Maroc, ndlr] après avoir publié sur Facebook un message haineux faisant l’apologie d’actes terroristes [l’assassinat de deux touristes scandinaves en décembre 2018, ndlr] et appelant à commettre des actes criminels contre des touristes belges travaillant comme bénévoles».

Lors de l’opération de perquisition, les policiers ont saisi «un ordinateur portable ainsi qu’un téléphone mobile que le suspect aurait utilisé pour publier le post relatif au terrorisme et à l’extrémisme», a indiqué le même communiqué, précisant que «le suspect a été placé en garde à vue et mis à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet spécialisé dans les affaires de terrorisme, en vue de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et l’ensemble de ses mobiles et circonstances».

Un député du PJD s’en mêle

Ali El Asri, élu du Parti de la justice et du développement, a fustigé à son tour, dans un message publié également sur son compte Facebook, les tenues des jeunes filles belges.

«Depuis quand les Européens font-ils des travaux en tenue de baignade?», a-t-il écrit, suscitant des réactions indignées qu’il a qualifiées de «terrorisme laïc».