La permanence de la députée LREM du Var, Valérie Gomez-Bassac, a été taguée dans la nuit du 8 au 9 août, a constaté l’élue en revenant des obsèques du maire de Signes, relate l’AFP.
La députée LREM du Var Valérie Gomez-Bassac a annoncé sur Twitter la dégradation de sa permanence:
«En revenant de Signes où j’ai assisté à l’enterrement de Jean-Mathieu Michel, je découvre que ma permanence parlementaire a été taguée dans la nuit, touchant par la même occasion la mairie de la Roquebrussanne. Ma détermination est entière, le travail continue tout l’été», a tweeté Mme Gomez-Bassac.
Sur la photo qui accompagne son message on peut voir le rideau de fer de sa permanence, installée à La Roquebrussanne, recouverte d’inscriptions comme: «Steeve», «FSNEA» ou encore «On est encore là» écrit en lettres jaunes.
En revenant de #Signes où j'ai assisté à l'enterrement de #JeanMathieuMichel, je découvre que ma permanence parlementaire a été taggée dans la nuit, touchant par la même occasion la Mairie de la Roquebrussanne. Ma détermination est entière, le travail continue tout l'été. pic.twitter.com/9FT0HzjFeC
— Valérie Gomez-Bassac (@VGB83) August 9, 2019
Mme Gomez-Bassac revenait vendredi des obsèques du maire de Signes, Jean-Mathieu Michel, tué lundi accidentellement, selon les premiers éléments de l’enquête, alors qu’il s’opposait à un dépôt illégal de gravats dans la nature.
«Ce n’est en aucun cas des actes commis par la FDSEA du Var. Bien qu’étant en désaccord avec son vote sur le Ceta (traité controversé de libre-échange entre l’Europe et le Canada), nous privilégions pour le moment la concertation et le dialogue», a réagi dans un communiqué la FDSEA du Var.
Plusieurs permanences visées
Une quinzaine de permanences de députés ou de locaux du parti LREM ont été ces derniers jours emmurés ou tagués après la ratification du Ceta, voire saccagés comme à Perpignan en marge d’une manifestation de Gilets jaunes suscitant une condamnation de l’ensemble de la classe politique.
Le préfet du Var, Jean-Luc Videlaine, a condamné sur Twitter «les dégradations qui ont ciblé la permanence» de la députée et a indiqué que la gendarmerie avait été saisie de l’affaire.