Des exercices navals internationaux auxquels la France, les USA et la Grèce ont participé, ont été réalisés par Israël début août, afin de se préparer à une catastrophe naturelle majeure et de consolider la place du pays comme «puissance en Méditerranée orientale».
Un séisme majeur a fait de nombreux dégâts en Israël, causant la mort de 7.000 personnes et la destruction de 10.000 bâtiments: voici le scénario de catastrophe naturelle qui a servi de base aux exercices navals réalisés par la marine israélienne du 5 au 8 août.
Plusieurs pays y ont participé, notamment la France, les États-Unis et la Grèce sous le regard observateur de six autres pays -dont le Canada, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume-Uni- et celui de l’Otan.
Imitation d’une catastrophe naturelle
Considéré comme le «plus important exercice naval (international) jamais dirigé par la marine israélienne» par des experts, ce type de manœuvre permet de se préparer «à toute éventualité dans le cas où nous devrions porter secours à des civils lors d’une catastrophe naturelle», a précisé le commandant Itamar Netzer à i24NEWS.
Réunis dans le port de Haïfa, les vaisseaux des quatre pays ont effectué de premiers exercices de secours en mer. Le tremblement de terre à Haïti en 2010, d’une magnitude de 7,0 à 7,3 a servi de modèles à ces entraînements.
Faux blessés et entrailles
À bord d’une frégate israélienne, des situations d’urgence ont été mises en scène avec de faux blessés soignés par des soldats, parmi des flaques de simili-sang et de fausses entrailles. Selon les dires de M.Netzer, les bateaux israéliens peuvent être équipés de tous le matériel nécessaire pour secourir les blessés:
«La marine israélienne dispose non seulement de ses propres médecins et de son personnel médical mais nous avons également des blocs opératoires et des unités de soins intensifs qui peuvent être déployés à bord de nos bateaux, également adaptés à ce genre de scénario».
Avec ces exercices, «un message de dissuasion» a été envoyé par l’État hébreu à ses ennemis pour consolider sa place de «puissance en Méditerranée orientale», a déclaré à l’AFP le vice-président de l’Institut de Jérusalem pour la stratégie et la sécurité (JISS).