Dans la vallée du Cachemire, qui subit un black-out total imposé par les autorités indiennes, la célébration de l’Aïd, l’une des fêtes les plus importantes pour les musulmans, risque d’être perturbée, lundi.
Le confinement imposé par les forces de sécurité à Srinagar, la principale ville du Cachemire sous contrôle indien, risque de compliquer, lundi 12 août, la tradition consistant à sacrifier un mouton pour la fête musulmane de l’Aïd al-Adha.
L’année dernière, Bashir Ahmad avait fait l’acquisition de cinq moutons pour l’occasion, mais, cette fois, il est bredouille. « Je ne pense pas que je sois en mesure d’acheter un mouton cette année et de l’offrir en sacrifice », confie-t-il avec regret. « Les prix sont trop élevés. Les marchands disent qu’ils risquent leur vie pour venir dans les rues », se plaint quant à lui Shakeel Bhat qui a fait dix kilomètres à pied pour arriver au marché de Srinagar.