Ayant installé lundi 12 août des barrières délimitant une zone autour de Notre-Dame, les autorités parisiennes commencent mardi un nettoyage à ultra-pression pour décontaminer le sol du plomb.
La préfecture de police de Paris a commencé lundi à installer des barrières autour de la zone de Notre-Dame où un nettoyage à ultra-pression commence ce mardi 13 août pour décontaminer le sol du plomb, a-t-on appris auprès du ministère de la Culture. Les premières opérations n’avaient pas été efficaces, relate l’AFP.
L’opération commencera par la rue de la Cité, qui sera donc fermée aux passants et à la circulation automobile.
La méthode employée, l’ultra-haute pression, est rendue plus efficace par l’ajout d’un détergent, le tensioactif, agent chimique permettant d’augmenter les capacités d’étalement et mouillage d’un liquide. Ce tensioactif devra être aspiré et récupéré.
Un gel désincrustant sera appliqué à certains endroits pour permettre l’aspiration des particules de plomb. L’application de cette couche devrait durer un jour. Elle devra sécher pendant trois jours et sera ensuite retirée progressivement, ce qui devrait prendre au moins cinq jours.La solution de l’ultra-haute pression, qui concernera les surfaces principales, devrait être plus rapide que celle du gel.
À la fin des opérations, un contrôle de leur efficacité sera opéré. Selon la préfecture de police, les travaux, en plusieurs phases, dureront jusqu’au 23 août.
La station du RER rue de la Cité et côté Parvis Notre-Dame sera fermée et des lignes de bus détournées.
L’incendie qui a en partie détruit la cathédrale a fait fondre et s’écouler d’une part, et libéré sous formes de particules d’autre part, les centaines de tonnes de plomb contenues dans la charpente de la flèche et la toiture.
Suspendu fin juillet, le chantier de Notre-Dame devrait reprendre progressivement le 19 août après la mise en œuvre de nouvelles mesures de protection drastiques, à destination notamment des employés des entreprises intervenant sur le chantier.