Le Président milliardaire des États-Unis, Donald Trump et les soutiens directes ou indirectes des sanctions américaines contre l’Iran, dans les capitales occidentales, prétendent que les sanctions n’ont pas privé le peuple iranien de médicaments.
Mais les banques ne disposent pas de mécanismes financiers conformes aux normes monétaires internationaux en période de sanctions pour soutenir au moins les transactions à des fins humanitaires avec l’Iran,. Cela veut indéniablement dire que la guerre économique américaine ont visé la santé des Iraniens car l’Occident a empêché les gens d’accéder aux médicaments en entraînant une pénurie de médicaments et d’équipements médicaux de première nécessité.
Bien que 97 % des médicaments soient fabriqués sur le marché intérieur de l’Iran, mais il ne faut pas oublier qu’environ 50 % des matières premières pharmaceutiques sont importées depuis l’étranger. Même la pénurie de l’un de ces composants peut arrêter la chaîne de production de médicaments. Par ailleurs la production de certains médicaments et de vaccins, en particulier de médicaments coûteux destinées aux maladies difficiles, n’a aucune justification économique et nécessite à cette fin des mécanismes d’importation et financiers pour la transaction d’argent.
Malheureusement les canaux financiers prévus à cet effet tel la réponse européenne aux sanctions US, ce fameux INSTEX (Instrument d’appui aux échanges commerciaux, sont restés inutiles, pour répondre aux besoins en médicaments des Iraniens.
Si les capitales occidentales n’acceptent pas l’insistance et les avertissements de l’Iran, de ses dirigeants et de ses artisans, sur la situation alarmante en Iran liée à la pénurie systématique des médicaments, provoquée par les sanctions américaines, les témoignages des patients qui ne peuvent plus soigner leur maladies chroniques et dangereuses (tel hémophilie ou cancer) parlent d’eux-mêmes et exposent indéniablement l’effet pervers des sanctions sur la santé des Iraniens.