Au Cachemire, le difficile quotidien d’une population « sous blackout »

L’Inde a annoncé une levée « progressive » des restrictions imposées au Cachemire, où le téléphone et Internet avaient été coupés pour éviter un éventuel soulèvement. Mais, pour le moment, les habitants n’observent aucune amélioration.

Ni téléphone ni Internet. À Srinagar, la capitale du Cachemire indien, les habitants restent coupés du monde. Il y a une semaine, les autorités indiennes ont imposé un couvre-feu et un « blackout », afin d’éviter un soulèvement populaire, après la décision du Premier ministre Narendra Modi de révoquer l’autonomie de la région.

La ville de 1,5 million d’habitants a passé la semaine sans téléphone ni Internet. Chacun est resté confiné chez soi, à moins de bénéficier d’un laissez-passer. Pour joindre des proches, il faut faire la queue car les autorités n’ont mis à disposition que deux téléphones.