Donald Trump et l’hégémonie américaine

Le Trente-cinquième président des États-Unis, Donald Trump, était jadis considéré comme un «homme politique vengeur et imprévisible», rappelant celui de «despotes des œuvres de Shakespeare», mais il doit admettre que, comme ses prédécesseurs, il plaira à l’hégémonie américaine, bien que ce soit à sa manière.

Le journaliste Jean-Pierre Robin l’a dit dans un article pour l’édition française du Figaro.

L’auteur a rappelé que la domination des États-Unis avait été marquée par la création du système de Bretton Woods en 1944. Elle a fait du dollar la seule monnaie au monde pouvant être convertie en or et toutes les autres monnaies étaient également contre le dollar. Cependant, à l’été 1971, le président des États-Unis, Richard Nixon, annonçait un arrêt de la convertibilité du dollar en or alors que son pays avait été dévasté par la guerre du Vietnam.

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Une telle mesure a montré que les États qui ont reçu à la fois la superpuissance politique et la superpuissance économique après la Seconde Guerre mondiale ne peuvent plus suivre les « règles du système financier mondial qu’ils ont eux-mêmes créées ». Certes, un fait aussi honteux était un coup beaucoup plus dur pour les alliés des États-Unis que pour les États-Unis eux-mêmes, car, comme le disait le secrétaire au Trésor américain de l’époque, John Connally: «Le dollar est notre devise et votre problème. »

Néanmoins, la devise américaine continue de dominer le monde, bien que, comme le note Roben, cela soit souvent dû au fait que plus de huit cents bases militaires américaines sont dispersées dans le monde et que le « parapluie nucléaire » américain couvre la Corée du Sud, le Japon, l’Arabie saoudite et le Japon. L’Allemagne, qui à son tour, est devenue le plus gros acheteur de titres américains.

Certes, aujourd’hui, tout cela n’empêche pas Trump de critiquer les «partenaires», y compris européens. Dans le même temps, l’auteur est convaincu que la situation aurait pu changer si l’Union européenne avait la volonté politique de s’unir dans un État fédéral capable de défendre ses propres intérêts sur un «échiquier mondial».

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