La Bourse de New York a essuyé mercredi 14 août sa plus lourde perte depuis le début de l’année, plombée par les craintes d’une récession, dont les signes précurseurs se multiplient aux États-Unis. Les marchés européens lui ont emboîté le pas.
Wall Street a connu une journée noire mercredi 14 août. Son indice vedette Dow Jones est tombé de 3,05% à 25.479,42 points, affichant le plus fort recul depuis le début de l’année.
Le Nasdaq a lâché 3,02% à 7.773,94 points et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 2,93% à 2.840,60 points.
Les Bourses européennes ont également plongé: le CAC 40 a lâché 2,08% à 5.251,30 points, le Dax a cédé 2,19% à Francfort et FTSE 100 a perdu 1,32% à Londres.
Climat d’inquiétude
La publication d’indicateurs décevants mercredi matin n’a fait qu’augmenter la préoccupation des investisseurs plongés dans un climat d’incertitude.
Les statistiques sur la croissance de la production industrielle chinoise sont tombées en juillet au plus bas en 17 ans. En Allemagne, l’activité économique a elle aussi reculé au deuxième trimestre. Au Japon, la production industrielle a diminué de 3,3% en juin comparée à celle du mois précédent.À ceci s’ajoutent les tensions entre Pékin et Washington toujours vives malgré un répit dans la guerre commerciale. Sur fond de ralentissement global, les investisseurs ont délaissé le marché des actions, misant sur l’or et les obligations.
Pour la première fois depuis 2007, le taux d’intérêt sur les bons du Trésor américains à dix ans est temporairement passé sous celui des bons à deux ans.
Les craintes d’une récession persistent
Après avoir terminée dans le rouge le 14 août, la Bourse de Paris poursuit sa dégringolade ce jeudi, le CAC40 perdant 1,2% à midi. Mêmes tendances à Londres et à Francfort.