Les forces armées kurdes opérant en Syrie sous les auspices des États-Unis sont redevenues une « monnaie d’échange » dans les jeux géopolitiques de Washington.
L’écrivain Nikolai Starikov a commenté à l’Agence de presse fédérale les accords conclus par Washington et Ankara concernant la création d’une «zone tampon» à la frontière syro-turque.
De plus, les intérêts des Kurdes n’ont pas été pris en compte dans cette situation. En outre, ils doivent quitter le territoire de la zone tampon et pénétrer profondément dans les territoires syriens.
Selon Starikov, il est temps que les Kurdes comprennent qu’ils ne peuvent pas réaliser leurs ambitions concernant leur propre État avec le soutien douteux des États-Unis, car pour eux, les Kurdes sont des pions du grand jeu. Ils seront en mesure de mettre en œuvre leurs propres plans, au moins dans une certaine mesure, en entamant des négociations avec Damas officiel. L’expert pense donc que les Kurdes seront en mesure de gagner en autonomie en Syrie, ce qui est bien plus important que les promesses creuses de Washington.