Préservation du PGAC, mission conjointe du Kremlin et de l’Elysée

A la veille de la rencontre des Chef d’Etats français et russe et avant le début du G7 (24 au 26 août), le Kremlin a déclaré que la préservation du Plan global d’action conjointe sur le nucléaire iranien (PGAC) est considérée comme « une tâche commune » de Moscou et de Paris.

La rencontre entre les Présidents Emmanuel Macron et Vladimir Poutine aura lieu ce lundi 19 août à Fort de Bregancon,  a déclaré vendredi  Yuri Ushakov, porte-parole du Kremlin, rapporte l’agence russe Taas.

« La Russie et la France partagent les tâches communes consistant à préserver le Plan d’action global commun (JCPOA) et à prévenir une escalade des tensions entre l’Iran et les Etats-Unis dans le golfe Persique et en général », a-t-il déclaré.

Un responsable français qui a requis l’anonymat a déclaré à la fin de la semaine dernière que la question de l’Iran figurait à l’ordre du jour de la rencontre bilatérale Poutine-Macron avant le sommet du G7.

Selon l’AFP, Paris souhaite une intervention de Moscou, dont les relations sont chaleureuses avec Téhéran, pour éviter une escalade des tensions dans la région.

Les tensions se sont intensifiées depuis la sortie unilatérale, l’année dernière, des Etats-Unis de Trump de l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015.

Le président français avait récemment annoncé qu’il rencontrerait son homologue russe le 19 août. Cette rencontre est en réponse  à l’invitation d’Emmanuel Macron.

La France préside le groupe 7 en 2019, composé de dirigeants britannique, canadien, allemand, italien, japonais et américain.

À la fin du mois de juin et en marge d’une réunion du G 20 à Osaka du Japon, Macron a annoncé qu’il rencontrerait Poutine. L’annonce de la rencontre a eu lieu, sans en parler de la datte, après que les deux dirigeants eurent une longue conversation.