Cinq personnes, dont certaines «appartiennent à la mouvance Black blocs», ont été interpellées lundi matin en France pour des appels sur les réseaux sociaux à attaquer «un lieu d’hébergement» des gendarmes lors du sommet du G7 à Biarritz, a appris l’AFP mardi de source proche de l’enquête, confirmant une information de BFMTV.
L’enquête est partie d’un message publié par une femme, domiciliée dans les Landes et qui figure parmi les personnes interpellées, désignant un hôtel réservé par les gendarmes mobilisés pour le sommet. Les autres interpellés, dont un a déjà été condamné pour des violences lors d’une manifestation, sont soupçonnés d’avoir appelé à «brûler» l’établissement, selon cette source.
Les interpellations ont notamment eu lieu «à Tours, en gare d’Hendaye et dans un TER Hendaye-Dax», a précisé une seconde source proche de l’enquête. Le parquet de Tours, sollicité par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaires, précisant simplement que «les gardes à vue et l’enquête sont toujours en cours».