Le maire de Maing (Nord) a déposé une plainte le 20 août pour des agressions et des menaces. Selon son récit, il a reçu une gifle et un coup de poing et a été menacé avec une tronçonneuse.
Le maire de Maing (Nord) a déposé plainte mardi, affirmant avoir été menacé par un homme de la communauté des gens de voyage qui tronçonnait les barrières d’un terrain pour y installer des caravanes, a-t-on appris auprès de l’édile.
«On n’a pas à toucher aux maires dans l’exercice de leurs fonctions», a déclaré à l’AFP Philippe Baudrin, confirmant une information de la Voix du Nord. «On doit respecter les biens et les personnes».
Selon son récit, il a été appelé à la mi-journée par des riverains qui voyaient des caravanes tenter de s’installer sur un terrain communal, dont l’accès est barré par des cadenas, chaînes et barrières.
En s’interposant pour les en empêcher, il aurait été giflé par une femme et un homme, qui essayait de couper la barrière, aurait brandi la tronçonneuse dans sa direction et lui aurait donné un coup de poing.
Il n’y a pas d’aire d’accueil pour les gens du voyage dans cette commune de 4.100 habitants. Selon l’édile non encarté se disant «au centre», «la loi ne nous l’impose pas, c’est une compétence de l’agglomération». Il a déposé plainte pour coups et blessures, dégradation de biens publics et menaces de mort. Les caravanes sont reparties et selon la Voix du Nord, les policiers n’ont pas retrouvé de tronçonneuse.Dans un communiqué, le député RN de la circonscription Sébastien Chenu lui a apporté son «soutien», affirmant vouloir déposer une proposition de loi «afin de durcir les peines de ceux qui s’attaquent aux élus».
Début août, la mort du maire de Signes (Var) de Jean-Mathieu Michel à 76 ans, renversé, accidentellement selon les premiers éléments de l’enquête, par une camionnette dont il voulait verbaliser les occupants qui venaient de jeter des gravats en bordure d’une route, avait soulevé une vague d’indignation.