Le Président brésilien Jair Bolsonaro a autorisé le 23 août la mobilisation de l’armée en Amazonie pour lutter contre les incendies, mais a estimé que ces feux ne pouvaient «servir de prétexte» à des sanctions internationales.
Jair Bolsonaro a estimé vendredi 23 août que les incendies en Amazonie ne pouvaient «servir de prétexte à d’éventuelles sanctions internationales», assurant que «des pays» défendraient le Brésil au sommet du G7 ce week-end à Biarritz, en France.
«Les incendies de forêt existent dans le monde entier et cela ne peut pas servir de prétexte pour d’éventuelles sanctions internationales», a déclaré le chef de l’État brésilien dans une brève allocution à la télévision.
Par décret, le Président a autorisé à partir de samedi et pour une durée d’un mois les gouverneurs des États concernés à recourir à l’armée pour «l’identification et la lutte contre les foyers d’incendies», ainsi que pour «des actions préventives et répressives contre les délits environnementaux».Dans la foulée, Donald Trump a proposé au Président brésilien l’aide des États-Unis. «Je viens de parler au Président Jair Bolsonaro. Je lui ai dit que si les États-Unis pouvaient aider concernant les incendies en Amazonie, nous étions prêts à le faire!», a tweeté le Président américain, cité par l’AFP.
De l’autre côté de l’Atlantique, le Président Emmanuel Macron a accusé M. Bolsonaro d’avoir «menti» sur ses engagements climatiques et a décidé de s’opposer à l’accord de libre-échange UE-Mercosur.