L’armée israélienne a mené une offensive contre des cibles près de Damas, affirmant avoir ainsi empêché le lancement d’une attaque de drones contre l’État hébreu. L’armée syrienne indique de son côté que la majorité des missiles israéliens ont été détruits.
L’aviation de l’État hébreu a mené samedi 24 août une série de frappes près de la capitale syrienne Damas, a déclaré l’armée israélienne, affirmant que l’offensive visait des cibles militaires iraniennes.
Dans un communiqué, Tsahal explique que les raids visaient «des agents de la force Al-Qods et des milices chiites qui se préparaient à mener depuis la Syrie des attaques contre des sites en Israël lors des prochains jours».Le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, a dit aux journalistes que les combattants iraniens et leurs alliés se préparaient à lancer des «drones meurtriers» équipés d’explosifs contre le nord d’Israël, selon Reuters.
La télévision syrienne a pour sa part rapporté que les systèmes de défense antiaérienne syriens avaient intercepté des «cibles hostiles» au-dessus de la capitale samedi soir.
Des témoins ont dit avoir entendu et vu des explosions dans le ciel de Damas.L’armée syrienne a déclaré dans un communiqué que «la majorité des missiles israéliens ont été détruits avant d’atteindre leurs cibles», tandis que le porte-parole de Tsahal a affirmé que les frappes israéliennes avaient causé des dégâts «significatifs».
La force Al-Qods est l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution islamique. Elle est chargée des opérations sur les théâtres extérieurs.
L’Iran dément
Un haut responsable iranien a démenti dimanche que des positions de la Force Qods, unité d’élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, aient été visées dans la nuit par des frappes israéliennes.
«Ce n’est pas vrai», a déclaré à l’agence Ilna Mohsen Rezaie, ancien haut responsable de la force Qods et aujourd’hui secrétaire du Conseil de discernement, un organe de contrôle du système politique iranien.
Israël a frappé des cibles en Syrie à de nombreuses reprises, visant l’armée syrienne, le Hezbollah libanais ou ce qu’il considère comme des positions de l’armée iranienne.