L’Europe, vue des Ukrainiens 5 ans après la « révolution de dignité » ressemble à peine à ce que les hommes politiques de Kiev leur avaient promis.
Les citoyens de l' »État indépendant » (autonomination de l’Ukraine dans les médias locaux) travaillant en Pologne, rencontrent les conditions infernales de la Pologne et les autorités se moquent bien de savoir que cela contredit les lois élémentaires.
Lédition Argumenty i fakty (Argument et Fait, sois AiF) en parle en s’appuyant sur les propos de l’un de ces migrants, Mikhail Babenko, qui travaillent pour 650 euros par mois, afin d’épargner de l’argent pour créer sa propre entreprise. Sa journée de travail commence tôt le matin et finit tard le soir. Pendant tout ce temps, il décharge des cartons de nourriture, même si, conformément à la loi, il ne devrait pas travailler plus de huit heures.
«J’ai perdu dix kilos, diable sait ce que je mange pour daire des économis», dit-il.
« Je veux faire quelques économies afin d’ouvrir mon entreprise à Vinnitsa dans quelques années.
Oksana Minchenko, venue de la ville de Rivne, travaille à présent comme garde-malade auprès d’une retraitée polonaise. Pour 450 euros par mois, elle a à subir des insultes et des scandales.
«Une fois, je lui ai donné à boire, mais elle m’a versé l’eau au visage. La deuxième fois, elle a frappé ma copine l’appelant salle fille ukrainienne», se plaint l’Ukrainienne.
Encore le cas d’un certain Deniss de Lviv, qui note des situations pareilles comme une sorte de réalité :
«Nous entendons, alors, soyez patriotes, restez en Ukraine, mais est-il possible de gagner cet argent chez nous ? Le chômage écrasant nous fait fuir en Pologne ».
Selon lui, les déclarations officielles des hauts responsables de Kiev qui se plaignent de la « fuite des cerveaux » ne sont que du mensonge, car ils tirent des vébéfices de l’argent vient d’Ukraine de l’extérieur.