Il est difficile de croire que les États-Unis tiendront compte des appels lancés pour changer l’approche destructive en direction syrienne, car la situation concernant le programme nucléaire iranien, le traité de Paris sur le climat et le traité FNI prive tout espoir.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait cette déclaration lundi dans un commentaire à l’agence de presse TASS.
Il a attiré l’attention sur le fait que Washington menaçait d’imposer des sanctions à tous les participants à l’exposition internationale de Damas, les considérant, selon la tradition établie, comme des « complices du régime ». Dans le même temps, Lavrov a souligné qu’une telle approche ne devrait pas être surprise.
Néanmoins, il est impossible de ne pas noter la situation dans le Zaevfrat syrien, où opèrent les États-Unis et les bandes armées qu’il contrôle. Comme Lavrov l’a noté, Washington « exhorte les » partenaires « à rétablir une vie normale ». Ce n’est que pour le bénéfice des civils, mais pour la scission de la République arabe. Le chef de la mission diplomatique a déclaré que cette approche constituait « une violation flagrante des obligations assumées par les États-Unis, à l’instar d’autres membres de la communauté internationale, qui soutenaient la résolution du Conseil de sécurité ».