Le discours du Président de la République devant les ambassadeurs de France réunis à Paris, où il a notamment critiqué le capitalisme et évoqué les relations avec la Russie et le «scandale humanitaire» de l’immigration, a été analysé par le correspondant défense et diplomatie de l’Opinion, Jean-Dominique Merchet.
Devant le corps diplomatique réuni à l’Élysée à l’occasion de l’ouverture de la 27e Conférence des ambassadeurs, Emmanuel Macron a prôné mardi 27 août une «stratégie de l’audace» diplomatique pour la France pour éviter l’effacement de l’Europe face à la prééminence de la Chine et des États-Unis, insistant sur la nécessité d’un rapprochement entre l’Union européenne et la Russie.
Le Président a articulé son discours autour de trois idées majeures: dynamisme, humanisme et souverainisme européen, constate L’Opinion sous la plume de son correspondant Jean-Dominique Merchet.
Expliquant ses ambitions diplomatiques, le Président de la République convient que «tout ce que nous sommes en train de faire ne réussira peut-être pas».
«Ceci n’est pas grave, ce qui est aujourd’hui mortel, c’est de ne pas essayer», a-t-il déclaré.
La rencontre s’étant tenue au lendemain du sommet du G7, l’auteur rappelle notamment le clash entre Emmanuel Macron et le Président brésilien Jair Bolsonaro sur l’Amazonie, ou encore la visite surprise du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif à Biarritz.