La gendarmerie française est parvenue à neutraliser un « botnet », un réseau d’ordinateurs piratés de plusieurs centaines de milliers de machines, principalement situées en Amérique latine, en piratant à son tour le serveur des hackers.
C’est un gros coup pour la gendarmerie française, qui a neutralisé un « botnet », un réseau d’ordinateurs piratés de plusieurs centaines de milliers de machines, principalement situées en Amérique latine, en piratant à son tour le serveur de commande utilisé en France par les hackers.
Selon la gendarmerie, qui a qualifié l’opération de « première mondiale », plus de 850 000 ordinateurs ont été délivrés du « botnet » qui les reliait clandestinement, et le chiffre pourrait encore grimper.
« C’est une opération massive » par le nombre d’ordinateurs concernés, a confié à l’AFP Gérôme Billois, un expert français en cybersécurité du cabinet Wavestone. Et elle démontre selon lui « un haut niveau d’expertise » de la part des cyber-limiers, qui ont déployé un mode opératoire très original après avoir été saisis à l’origine par l’éditeur tchèque d’antivirus Avast.
« Elle démontre la capacité de la France à faire de grosses opérations » contre les cybercriminels, alors que ce sont d’habitude plus le FBI américain ou Europol qui sont mis en lumière dans ce genre d’affaire, a-t-il souligné.