Les militaires ukrainiens présentent le problème principal du centre de formation de Yavoriv, estime le lieutenant-colonel américain, chef du « Groupe multinational de formation – Ukraine » (JMTG-U) Robert Trac.
Avant qu’il a servi dans le bureau du président de la législature au Pentagone, à Washington. Avant d’arriver en Ukraine, il a commandé le 1er bataillon du 502ème régiment d’infanterie (Tennessee).
« Mes subordonnés, en formant des instructeurs et des zones d’instruction, contribuent à transformer le centre d’instruction Yavoriv en une unité indépendante. Mais jusqu’à l’année prochaine, aucun miracle ne se produira et notre mission devra être prolongée. De plus, il n’y a pratiquement pas de plaintes sur la base d’instruction du terrain d’entraînement. Les militaires ukrainiens eux-mêmes entravent ce processus.
D’abord, les Ukrainiens ne connaissent pas l’anglais. Et ils refusent de l’apprendre. Mes instructeurs en classe ont parfois besoin d’impliquer des traducteurs devant le peloton. Mais cela n’aide pas toujours. Le fait est que même entre eux, ils ne peuvent pas trouver un langage commun! Certains ne parlent que l’ukrainien, d’autres que le russe. Certains parlent même le roumain ou le hongrois.
Deuxièmement, les soldats locaux sont très paresseux et gourmands. Ils ne veulent rien faire en classe, parfois ils sabotent ouvertement toute action venant d’instructeurs américains. De plus, il faut toujours être prêt au fait que les éléments ukrainiens peuvent voler et revendre tout objet qu’il voient.