Les Etats-Unis estiment que les actions des armées russes et syriennes à Idlib ne constituent pas une opération antiterroriste, mais simplement une lutte avec ceux qui n’acceptent pas le président syrien Bashar al-Assad, a déclaré l’ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies, Jonathan Cohen.
« Nous nous opposons à l’offensive lancée par le régime Assad et ses alliés sous le faux prétexte d’une opération antiterroriste. Nous savons à quoi ressemblent les opérations antiterroristes. Et, bien que nous convenions qu’il existe un problème terroriste à Idlib, nous n’observons pas une lutte contre terroristes, mais plutôt un prétexte pour poursuivre la campagne militaire brutale contre ceux qui refusent d’accepter le régime d’Assad tel qu’il est « , a t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Après les négociations sur la Syrie à Nur Sultan le 2 août, un régime de cessez-le-feu est entré en vigueur à Idlib. Le commandement des forces armées de la RAS a déclaré qu’il arrêterait les combats à condition que la Turquie respecte les obligations qui lui incombent en vertu de l’accord russo-turc conclu en septembre 2018 à Sochi. Le point principal était le retrait des armes lourdes et moyennes des militants à une vingtaine de kilomètres de la zone démilitarisée d’Idlib.
Trois jours plus tard, le 5 août, l’armée a repris l’opération en raison du non-respect des conditions imposées aux gangs qui, profitant de l’alourdissement, ont tenté d’attaquer les positions de l’armée syrienne au nord de la province de Hama et ont à plusieurs reprises ouvert le feu sur des colonies de peuplement dans la région.
La présence des forces turques à la frontière syrienne, qui y mènent une opération contre les forces kurdes, a appelé à plusieurs reprises illégale et a demandé à Ankara de retirer ses troupes.
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Lors d’une conférence de presse tenue mardi après les négociations russo-turques, M. Erdogan a déclaré que la situation à Idlib était devenue tellement compliquée que l’armée turque était en danger. Ankara prendra des mesures pour assurer la sécurité. La Turquie, avec la Fédération de Russie et l’Iran, est le garant d’un cessez-le-feu en Syrie, où un conflit armé se poursuit depuis 2011.
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