Un mois après le décès du chef de l’État Béji Caïd Essebsi, la campagne présidentielle s’ouvre officiellement lundi 2 septembre en Tunisie.
Un scrutin aussi indécis que vital pour l’unique pays rescapé des Printemps arabes de 2011, qui doit encore consolider ses acquis démocratiques.
« C’est la première fois que les Tunisiens n’ont aucune idée de qui va être président », affirme le groupe de réflexion tunisien Joussour. « En 2014, il y avait deux grands champions, le président sortant [Moncef] Marzouki et [Béji Caïd] Essebsi. Là, tout est possible ».