Le chef de la diplomatie française a constaté «une relative confiance» dans les négociations sur le sort de l’accord nucléaire iranien, bien que «beaucoup de choses» restent à régler.
Les négociations semblent loin d’être terminées entre les gouvernements européens et Téhéran afin de sauver l’accord sur le nucléaire iranien à en croire la déclaration de ce mardi 3 septembre du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
«Il y a encore beaucoup de choses à régler, cela reste très fragile» a déclaré le chef de la diplomatie française devants les journalistes, cités par l’AFP.
S’exprimant au lendemain d’une réunion entre experts français et iraniens à Paris, il a constaté «une relative confiance» entre les parties impliquées dans le processus.
L’Iran, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne tentent de sauver un accord censé encadrer le programme nucléaire iranien après le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 et le retour de sanctions économiques américaines contre la République islamique.
Washington pourrait-il alléger ses sanctions?
M.Le Drian a souligné qu’au G7 de Biarritz le chef de la République française avait «senti que le Président Trump était disposé à atténuer la stratégie de pression maximale, à trouver un itinéraire permettant d’aboutir à un « deal »».
L’Iran tire 80% de ses ressources en devises de la vente de pétrole et de produits pétroliers. Le rétablissement des sanctions l’isole du système financier international et lui fait perdre la quasi-totalité de ses acheteurs de brut.Plus tôt dans la journée, le Président iranien Hassan Rohani avait exclu l’idée de «discussions bilatérales» avec les États-Unis, affirmant que son pays y était opposé «par principe».