Entre le 1er janvier et le 31 août 2019, le système de collecte et d’analyse des données des passagers PNR (Passager Name Record) a donné lieu à 321 contrôles de personnes suspectes, annoncent samedi Le Soir et Het Laatste Nieuws sur base de chiffres du Centre de crise.
Parmi ces contrôles, 94 personnes étaient soupçonnées de mener des activités terroristes. 40 de ces 94 suspects figuraient dans la base de données des djihadistes étrangers (Foreign Terrorist Fighters).Cent vingt suspects étaient signalés dans le cadre de dossiers relatifs à la traite des êtres humains, 20 autres sont impliqués dans des faits de vols qualifiés (seuls cinq d’entre eux ont fait l’objet d’une arrestation), 13 pour trafic de drogue, 7 pour fraude informatique. 44 personnes dont les documents d’identité n’étaient pas en règle ont fait l’objet de vérifications plus poussées. Il s’est avéré que 7 de ces voyageurs, des pères et des mères accompagnés de leur(s) enfant(s) étaient signalés dans des dossiers d’enlèvement parental. Enfin, six personnes ont été auditionnées et/ou placées en détention pour participation à des activités criminelles, notamment pour des faits de dopage. (Belga)