Pour le patron du football français, l’homophobie ne mérite pas l’arrêt des matches

Le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, persiste et signe.

Mardi 10 septembre, sur France Info, il a fait savoir qu’il était contre l’arrêt des matches de Ligue 1 en raison de chants homophobes dans les stades. Un pavé dans la mare, à quelques heures du match France-Andorre, en qualifications à l’Euro-2020.

Depuis le début de la saison, plusieurs rencontres ont été brièvement interrompues en première et deuxième divisions françaises pour faire cesser des chants homophobes ou des banderoles injurieuses. Une fermeté réclamée et vivement saluée par la ministre des Sports Roxana Maracineanu, sa collègue chargée de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, et par les associations de lutte contre l’homophobie.

Noël Le Graët avait déjà détonné, jeudi, en estimant dans les colonnes du quotidien régional Ouest-France « qu’on arrêtait trop de matches » pour des manifestations homophobes dans les stades.