Il est peu probable que Donald Trump trouve quelqu’un de «mûr et expérimenté» pour remplacer John Bolton, estime le politologue Robert James Spitzer.
Après l’éviction de John Bolton du poste de conseiller à la sécurité nationale, l’administration Trump poursuivra son chemin «inconséquent et extrêmement personnel», a déclaré le politologue américain Robert James Spitzer.
Il a rappelé que M.Bolton était partisan d’une «ligne dure» en politique étrangère.
«Si certaines de ses positions coïncidaient avec celles de Trump, il plaidait pour une approche bien plus ferme à l’égard de la Corée du Nord, de l’Iran et d’autres nations. Il était par exemple catégoriquement contre la rencontre personnelle entre Trump et Kim Jong-un», a indiqué le chercheur.
Qui pour lui succéder?
Selon lui, il est peu probable que Donald Trump remplace John Bolton par quelqu’un de «mûr et expérimenté».
«Je crois qu’il nommera à ce poste un homme de son administration à qui il fait confiance ou quelqu’un qui n’en fait pas partie, avec une expérience relativement modeste en politique étrangère, ou un militaire», estime M.Spitzer.
Les remaniements permanents sont la marque emblématique de la présidence de Trump, qui limoge ceux qu’il a lui-même nommés dès qu’ils disent autre chose que ce qu’il a envie d’entendre, a conclu M.Spitzer.
Démission de John Bolton
Mardi 10 septembre, le leader américain a annoncé dans un tweet le limogeage de John Bolton, le remerciant pour ses services. Dans un autre message, il a fait savoir qu’il était en désaccord avec M.Bolton sur plusieurs de ses propositions.
La nomination du nouveau conseiller à la sécurité nationale sera faite la semaine prochaine, selon le locataire de la Maison-Blanche.