Les civils qui souhaitent quitter la zone de désescalade d’Idlib et les radicaux prêts à rendre les armes peuvent désormais être évacués. En effet, un couloir humanitaire a été mis en place par le gouvernement syrien le 13 septembre, a déclaré le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
Le gouvernement syrien assure le fonctionnement d’un corridor humanitaire et du point de passage Abou Douhour, à partir du 13 septembre pour évacuer la population civile de la zone de désescalade d’Idlib et des radicaux souhaitant rendre les armes, a déclaré lors d’un briefing le général Alexeï Bakine, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
«Afin de permettre à la population civile et aux radicaux qui veulent déposer les armes de sortir délibérément et librement de la zone de désescalade d’Idlib, le gouvernement syrien a assuré le fonctionnement d’un couloir humanitaire et du point de passage Abou Douhour», a annoncé M.Bakine.
Des unités d’urgence et transport sont mis à la disposition des personnes quittant le territoire contrôlé par des bandes armées illégales. Elles pourront être transportées dans des zones sécurisées. En attendant, les gens peuvent également s’approvisionner en eau potable et nourriture, ainsi qu’en produits de première nécessité, a ajouté le général.
Un cessez-le-feu
La province d’Idlib fait l’objet d’une trêve, concernant uniquement l’armée syrienne et qui est entrée en vigueur le 31 août. L’accord a été conclu pour «un cessez-le-feu unilatéral des forces gouvernementales syriennes à partir de 06h00 le 31 août», selon un communiqué du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.