En Israël, les citoyens retournent aux urnes mardi pour des législatives. Si la population arabe représente 20 % de la population, sa participation lors des scrutins est bien plus faible que celle du reste de l’électorat.
Mevaseret est une petite ville à la population essentiellement juive à la périphérie de Jérusalem. C’est pourtant ici que des représentants de la Liste unifiée, la coalition de partis essentiellement arabes, ont choisi de faire campagne pour les élections législatives israéliennes. Face à la résignation de la population arabe, cette liste veut grappiller l’électorat juif rebuté par la dérive très droitière de la société.
« Cela me donne l’espoir que, peut-être, on peut construire une sorte de nouveau mouvement politique en Israël qui ferait de la place aux Juifs et aux Arabes pour vivre ensuite avec un meilleur partenariat entre les communautés », estime un jeune militant. « Face à la haine, au racisme et à la division, c’est d’unité dont on a besoin. De toutes sortes d’unités. La Liste unifiée est un bon moyen pour ça », ajoute l’un de ses camarades.