L’ambassadeur de la Syrie auprès du bureau de l’ONU et des organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a affirmé que l’armée arabe syrienne, qui accomplit son devoir dans la lutte contre les terroristes à Idleb, est déterminée à éliminer les foyers du terrorisme sur le territoire syrien, et que les rapports de la Commission internationale sont pleins d’erreurs et de contradictions et continuent à déformer la situation en Syrie.
Lors d’une séance du Conseil des droits de l’Homme, l’ambassadeur Ala a souligné qu’ignorer les raisons de la souffrance des Syriens, à savoir le terrorisme, les mesures coercitives et l’occupation étrangère, n’aident pas à donner l’image réelle de la situation dans ce pays.
«Le dernier rapport de la commission internationale est plein d’erreurs et de contradictions et comprend des accusations qui ne sont pas fondées sur des sources impartiales, notamment en traitant avec les raids américains qui ont détruit des localités et des villages tout entier dans la région Est de la Syrie», a dit Ala qui a ajouté que le rapport propage les propos américains, turcs et israéliens qui justifient les agressions contre les territoires syriens, et les comportements des milices séparatistes illégaux.
Ala a assuré que l’objectif de l’opération menée par l’armée arabe syrienne à Idleb est de chasser les réseaux terroristes, précisant que l’Etat syrien avait pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ses citoyens et ouvert un corridor humanitaire dans la zone d’Abou Douhour au sud-est d’Idleb pour leur permettre d’en sortir vers des zone sûres.
“Tout propos sur l’arrêt de l’opération dans la zone de désescalade à Idleb vise à obliger la Syrie à abandonner son devoir de lutter contre le terrorisme, et à protéger les terroristes”, a dit Ala qui a ajouté que l’armée arabe syrienne remplit son devoir national dans la lutte contre les terroristes et qu’elle est déterminée à mettre fin aux foyers du terrorisme sur tout le territoire syrien.
« L’Etat syrien est le premier qui s’attache à la protection des établissements civils, dont ceux médicaux », a assuré Ala.
Il a fait noter que l’Etat syrien avait permis à plus de 30 000 citoyens qui se trouvaient dans le camp de Rukban de retourner à leurs villes et villages.
Il a rejeté, à cet effet, les prétentions de la commission sur l’arrestation de citoyens qui viennent du camp.
Il a imputé aux forces d’occupation américaines et les groupes terroristes dans la zone de Tanf la responsabilité de la crise humanitaire au camp de Rukban.
Il a critiqué le rapport de la commission qui se dérobe à aborder les violations et les crimes de guerre commis par l’aviation de la Coalition internationale conduite par les Etats-Unis et les milices de FDS, dont le bombardement des civils et des infrastructures à Raqqa et à Deir Ezzor et l’usage des armes prohibées dans les raids contre les civils.
De même, Ala a critiqué les patrouilles américano-turques dans la région de Jazira, assurant qu’elles constituent une violation flagrante du droit international et de la souveraineté de la Syrie.
Il a appelé le Conseil des droits de l’Homme à œuvrer pour lever les mesures coercitives unilatérales imposées par les Etats-Unis et l’UE à la Syrie et à apporter un soutien inconditionnel aux efforts de réhabilitation et de reconstruction dans les zones libérées du terrorisme, dont la Ghouta Orientale.
Ala a, en conclusion, affirmé que le soutien des efforts déployés par l’émissaire de l’Onu pour la Syrie pour nouer le dialogue inter-syrien sous une direction syrienne et sans aucune intervention extérieure, exige la levée des mesures coercitives qui visent le peuple syrien, la cessation du soutien apporté au terrorisme, l’élimination de la présence étrangère illégale sur le territoire syrien, le soutien aux efforts de reconstruction et l’arrêt des campagnes de provocation.