Moscou continue de réduire ses investissements dans la dette publique des États-Unis. En juillet, ces placements ont diminué de 2,35 milliards de dollars par rapport aux 10,85 milliards de juin 2019.
La Russie a de nouveau réduit son exposition à la dette souveraine américaine, l’abaissant en juillet à 8,5 milliards de dollars, révèlent les statistiques publiées par le département du Trésor des États-Unis.
Selon ces données, la somme finale comprend notamment 6,239 milliards de dollars investis dans les obligations à long terme et 2,262 milliards dans les obligations à court terme. Les investissements ont baissé de 2,35 milliards de dollars par rapport aux 10,85 milliards de juin.
Au cours de l’année 2018, la Russie avait déjà considérablement réduit ses investissements dans les bons du Trésor américain en en revendant au moins un tiers.
Par conséquent, Moscou ne figure plus sur la liste des 33 plus gros détenteurs de la dette américaine, alors qu’en mars 2018 la Russie se situait au 16e rang de celle-ci, selon le département du Trésor.La présidente de la Banque de Russie, Elvira Nabioullina, avait antérieurement expliqué la vente des bons du Trésor américain par la volonté de l’institution de diversifier ses réserves de change tout en tenant compte des risques financiers, économiques et géopolitiques.
Vladimir Poutine avait à plusieurs reprises indiqué qu’une réduction de l’influence du dollar sur l’économie russe était en cours et que la diversification des réserves nationales était nécessaire à la Russie pour renforcer sa souveraineté économique.