Le prochain samedi à Paris sera marqué par une «convergence» entre les syndicats et les Gilets jaunes, un objectif prévu depuis longtemps selon le président des Ronds-points du cœur, Jérémy Clément. Estimant qu’«il est temps d’arrêter les clivages», il a affirmé à Franceinfo que la journée ne serait pas «la plus calme».
Alors que plusieurs manifestations sont prévues samedi prochain à Paris, il y aura une «convergence» entre les Gilets jaunes et les syndicats, notamment contre la réforme des retraites, a fait savoir à Franceinfo Jérémy Clément, Gilet jaune et président des Ronds-points du cœur:
«Pour que les choses changent, on a besoin de tout le monde, syndicats et politiques.»
Cet originaire du Loiret, qui fera ce samedi le déplacement à Paris «par solidarité», a estimé que cette union avait été prévue depuis longtemps:
«Cela fait des mois qu’on a annoncé une convergence le 21 septembre, a expliqué Jérémy Clément. Ce n’est pas pour rien que vous aurez samedi une convergence avec les syndicats et autres. On est d’accord sur ces sujets-là. Il est temps d’arrêter les clivages. Pour que les choses changent, on a besoin de tout le monde, syndicats et politiques, pour mettre un coup de pression.»
Jérémy Clément a également dénoncé «les taxes qui pèsent sur ces millions de Français qui souffrent de leur pouvoir d’achat». Quant à la réforme des retraites, le président des Ronds-points du cœur s’est dit solidaire avec les syndicats et a estimé qu’«on va encore travailler plus pour gagner moins».
«Le seul moment d’honnêteté» du gouvernement
Le président des Ronds-points du cœur a de plus encouragé les Gilets jaunes à ne pas baisser les bras et a dénoncé la réaction insuffisante des autorités françaises quant aux manifestations:
«Le seul moment d’honnêteté de la part de notre exécutif, cela a été cet été quand Emmanuel Macron a dit qu’il comprenait la colère des Français et le mouvement des Gilets jaunes. […] C’est comme s’il avait mis à mal toute sa stratégie, celle mise en place depuis des mois avec son gouvernement où ils nous faisaient passer pour tout, sauf pour des citoyens qui travaillent et qui s’inquiètent pour l’avenir.»